vendredi 1 avril 2011

Le Théâtre de l'Absurde


Samuel Beckett

Le théâtre de l’Absurde est apparue dans les années 1940 et représente une rupture avec le théâtre classique. En effet, il refuse le réalisme comme le montre l’imprécision du temps et des lieux (dans En attendant Godot de Beckett, on sais seulement que la scène à lieu dans une lande), qui tendent même vers l’absurde quand la pendule de la Cantatrice chauve sonne un nombre de fois trop élevé. Le langage aussi peut subir des altérations comme dans la Cantatrice Chauve, pièce dans laquelle il est de plus en plus altéré au fur et à mesure que la fin approche. Le climat de catastrophe est aussi souvent présent et permet de mélanger tragique et comique comme dans Le Roi se meurt de Ionesco. Mais ce n'est qu'une facade car, après réflexions, un malaise y est dénoncé, comme la mort dans Le Roi se meurt. En effet, le théâtre de l'absurde livre une critique de l'homme et de la société dans toute son absurdité et sa vanité.

Eugène Ionesco

Cependant, le théâtre de l’absurde respect en parti les règles du théâtre classique comme la règle des trois unité comme dans le Roi se meurt où il n’y a qu’un lieu, qu’une action et la pièce dure moins de vingt-quatre heure. De plus, les personnages sont pour la majorité royaux (le roi et ses deux épouses, avec un garde et une servante).


Arthur Adamov

Les principaux auteurs sont Samuel Beckett (1906-1989) avec, par exemple, En attendant Godot (1949), Oh les beaux jour (1961 en anglais1963, en français), le Dépeupleur (1968-1970) ; Eugène Ionesco (1909-1994) avec entre autres Rhinocéros(1959), La Cantatrice Chauve(1950), Le Roi se meurt(1962), Tueur sans gage(1959), Les Chaises(1952) et Arthur Adamov (1908-1970).