jeudi 31 mars 2011

Les Origines Du Théâtre


Les débuts du théâtre : Le théâtre grec est né et s’est développé au cours des VIe et Ve siècles avant Jésus-Christ. Première forme de « théâtre » connue et reconnue comme telle. Il  s'agissait  du début des cérémonies religieuses qui étaient adressées à  Dionysos (le dieu du vin et de la fête).

Au début du théâtre grec, on jouait des "tragédies" : pièces qui racontaient des histoires dramatiques. Le théâtre Grec était très religieux, à partir de 536 ou 535 av. J.C., des concours de tragédies ont été organisés, à l'occasion des Grandes Dionysies, les journées de fêtes consacrées, chaque printemps, à Dionysos. Ils se déroulaient pendant 3 jours où l'on jouait des tragédies choisies par le gouvernement. Le gagnant du concours recevait un bélier en récompense.
Ce n'est qu'à la fin du Ve siècle av. J.C. que les "comédies", pièces qui racontaient des histoires drôles, apparurent. Plusieurs auteurs en ont écrites ; on parle aujourd'hui de trois auteurs célèbres : ESCHYLE, SOPHOCLE et EURIPIDE.
Les personnages préférés de ces dernières étaient les bouffons, les esclaves ainsi que les serviteurs. Une troisième forme de pièce existait : Les dithyrambes, chants religieux.
Sophocle (vers546, 406 av. J. C.), le meilleur :
Sophocle a changé les règles de la tragédie en faisant parler un troisième acteur et en diminuant le temps consacré aux chants. Il fit mettre des décors peints derrière la scène. L’action de ses pièces qui racontent la souffrance des hommes, est ainsi plus animée que dans les pièces d’Eschyle. Sophocle a remporté 24 fois le concours des grandes Dionysies. De ses 130 pièces nous n’en connaissons plus que sept (comme, Ajax, Antigone, Electre..).
Euripide (480,406 av. J. C. ), le plus critiqué :
Euripide a écrit 75 pièces, dont 18 qui sont parvenues jusqu' à nous (comme Alceste, Médée, Andromaque ...). Il a gagné 5 fois le concours d’Athènes.
Ses personnages utilisent le langage des gens de tous les jours, et ses textes sont moins compliqués que ceux d’Eschyle ou de Sophocle.
La tragédie Grecque a eu d’autres grands poètes, comme Lon De Chios ou Agathon qui fut le premier à la fin du Ve siècle avant Jésus Christ à inventer complètement une histoire ; laissant de côté les légendes des dieux et des héros ainsi que les événements du passé.
Autrefois, seuls les hommes jouaient, ils représentaient des dieux comme des femmes et portaient des masques ainsi que des tenues appropriées (tissus, bois, liège et bronze). Leurs tuniques (Chiton) couvraient leurs pieds et leurs poignets. Ils portaient également des chaussures en bois à semelles très épaisses (cothurnes).
En ce qui concerne les spectateurs :
Les places de ces derniers variaient en fonction de leur importance dans l’e*échelle sociale.
Les places privilégiées étaient pour les religieux. Les plus hautes pour les pauvres. Seuls les hommes y assistaient.
Il était de forme circulaire, garni de nombreux gradins. Au milieu se trouvait un thymélé, entouré d'une orchestra derrière s'élevait la Skene, devant laquelle jouaient les personnages.
Conclusion:
La religion était très importante chez les Grecs. En effet, les pièces de théâtres étaient religieuses, les personnages principaux étaient des Dieux.
Pour leur nécessité, les Grecs ont construit des théâtres dédiés à ...

...à non pas encore eux!!! Et oui, Les Grecs ont construit des théâtres dédiés aux Dieux ou aux Déesses, comme Melpomène (la déesse de la tragédie), mais la plupart des théâtres étaient des théâtres consacrés à Dionysos (le dieu du vin et de la fête). Un esprit de solidarité résidait dans cette dynastie, car même les plus pauvres y assistaient grâce à une bourse qui leur était offerte. En conclusion, on retrouve encore aujourd'hui les thèmes du théâtre Grec dans notre culture, certains sont même encore développés dans les pièces contemporaines.

mercredi 23 mars 2011

Eugène Ionesco, représentant de l'absurde

Voici un nouvel article sur le théâtre de l'absurde

Biographie d'Eugène Ionesco


Eugène Ionesco

           En 1912 nait Eugène Ionesco (le 26 Novembre à Slatima (Roumanie)). Son père est un avocat roumain et sa mère est française. En 1913, la famille Ionesco vient s'installer à Paris afin de permettre au père d'Eugène de préparer son doctorat de droit.
C’était une période difficile d'instabilité et de pauvreté. L'ambiance est tendue entre les parents d'Eugène. En 1917, c'est la guerre. Le père d'Eugène doit rentrer en Roumanie. Sa mère travaille dans une usine.
           En 1918-1919, Eugène est mis en pension, avec sa sœur, en Mayenne (La Chapelle Antenaise) dans un cadre paisible. Ionesco gardera un très bon souvenir de ce séjour.
           A 13 ans, Ionesco doit retourner en Roumanie avec sa sœur à la suite du divorce de ses parents. Son père obtient la garde des enfants. Ionesco apprend le roumain qu'il ne connaissait pas et poursuit de brillantes études secondaires.
           Dès 1929, Ionesco est étudiant à l'Université de Bucarest. Il obtient un diplôme lui permettant de devenir professeur de français.
En 1930, c’est la publication de ses premiers articles dans la revue Zodiac.
           Puis, en 1936, il se marie avec une étudiante en philosophie.
1938, le couple part pour la France. Il travaille à une thèse sur Les Thèmes du péché et de la mort dans la poésie française depuis Baudelaire. Problèmes financiers et petits métiers. Le couple rentre en Roumanie en 1940 et revient en France, à Marseille, en 1942 pour finalement en 1944 retourner à Paris et donner naissance à Marie-France.
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La cantatrice chauve, mise en
scène de François Berreur
           En 1948, le père Ionesco décède et Ionesco devient correcteur dans une imprimerie. Il se lie d'amitié avec André Breton, Luis Bunuel, Adamov et Cioran. Il sera naturalisé français en 1950.
Les chaises, Eugène Ionesco
           La Cantatrice chauve est créée au Théâtre des Noctambules. La pièce est accueillie froidement.
           En 1951 parait La Leçon au Théâtre de Poche. La critique classique manifeste son hostilité. Les salles restent vides. Mais un cercle d'admirateurs commence à se créer : Ils saluent ce comique né de l'absurde où l'insolite fait éclater le cadre quotidien.
           En 1952 sort Les Chaises puis en 1956 Le Maître, Victimes du Devoir, La Jeune fille à marier.
           En 1954 Ionesco écrit : Amédée ou Comment s'en débarrasser. Reprise de Les Chaises . Jean Anouilh écrit un article élogieux en première page du Figaro, un quotidien qui n'avait jamais pourtant applaudi aux pièces de Ionesco. 1955 Jacques ou la Soumission, Le Nouveau Locataire, Le Tableau.

Rhinocéros

          1956 L'Impromptu de l'Alma, 1957 L'Avenir est dans les Œufs, 1958 Rhinocéros, 1959 Tueur sans gages .
           En 1960, Jean-Louis Barrault crée Rhinocéros à l'Odéon. C'est la consécration pour Ionesco.

Le solitaire, unique roman
d'Eugène Ionesco

           Puis en 1962 parut : Le roi se meurt, 1963 Le Piéton de l'Air, 1966 Création à la Comédie française de La Soif et la Faim, 1967 Journal en Miettes, 1968 Présent-Passé, Passé-Présent, 1970 Création à la Comédie française de Jeux de Massacre.
           En 1971, Ionesco est reçu à l'Académie française.
           En 1973 parut : Ce Formidable Bordel ainsi que : Le Solitaire, unique roman d'Eugène Ionesco
           1975 parait : L'Homme aux Valises
           En 1989, Ionesco est fêté à la Nuit des Molières, et fini par décéder le 28 Mars 1994.

Notre prochain article aura pour sujet le théâtre de l'absurde.
A bientot
Les Littéranautes

Le roi se meurt, représentation de la mort par l'absurde

Voici une nouvelle nouvelle série d'article sur le théâtre de l'absurde

Le roi se meurt: résumé

Eugène Ionesco
           Le roi se meurt est une pièce de théâtre en un acte d'Eugène Ionesco, créée le 15 décembre 1962 au théâtre de l'Alliance française.


Le roi se meurt, Eugène Ionesco

           Elle raconte l'histoire d'un roi, Bérenger 1er, dont la vie décline tout le long de la pièce, pour finir, comme l'annonce le titre par la mort du roi. Il est déja dans un piteux état au début du roman. Tout au long de l'histoire, il passe par les différante phase, étape, du reste de la vie d'un mourant: le refus, la colère, la tristesse, l'abattement et pour finir l'acceptation. Il est accompagné de plusieurs personnages qui l'aideront dans son chemin vers la mort ou qui au contraire le pousse à lutter contre une fin pourtant inéluctable.Ainsi on retrouve cinq autre personnage: ses deux femmes, Marguerite et Marie, son médecin, Juliette la servante et le garde. Tout au long du texte, au fur et à mesure que le roi s'éteint, il perd le controle de son corps, de son esprit et le royaume périt et s'efface pour ne plus laisser place qu'au néant.

Signification de la pièce
      «La preuve est faite que le Roi se meurt est un "classique" aussi familier désormais que le scandale métaphysique auquel il s'oppose de toute sa naiveté inconsolable »
Bertand Poirot-Delpech, le Monde

Le roi, joué par Michel Bouquet

           Ce fameux scandale métaphysique qu'est la mort à en effet un place fort importante dans cette pièce de théâtre de Ionesco. Il représente d'une façon réalistes les sentiments et réactions humaines, le refus et l'acceptation. La mort du roi est aussi une vision trés réaliste de la mort, car le monde s'éteint, meurt une fois les yeux fermés, entrainant cette disparition de la vie et l'apparition du néant de la mort. Tout les personnages qui entourent le roi dans ses dernières heures sont comme la représentation physique des différente facette de sa personnalité. Ainsi Marguerite représente la lucidité, l'acceptation, Marie le refus, l'amour, et la joie de vivre. Chacun des personnages jouent un role crucial dans le chemin du roi vers la mort. La reine Marguerite à également un rôle clé, elle est comme un berger qui guide le roi vers sa destination et le prépare au dernières épreuves.  Elle est la personnification de la mort, qui mène sa victime devant dieu pour le jugement dernier. 
Le roi de la pièce représente le roi en chacun d'entre nous. Avec le roi se meurt, Ionesco nous donne à voir le comportement et les manières des individu confronté à leur propre mort.
En conclusion, Ionesco nous met en face du scandale de la mort. L'absurde est suggérer par le temps qui passe trop rapidement, le monde qui est réduit à néant au fur et à mesure que le roi s'éteint, en montrant que l'on est jamais préparé à affronter sa propre fin.

Merci d'avoir lu cette article et à bientôt.